Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Bugatti Royale Napoléon, voiture routière de 1929
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La Bugatti Royale Type 41 Coupé Napoléon, cette ancienne voiture fut construite en 1929, cette Bugatti Coupé Napoléon voiture personnelle d’Ettore Bugattia a une forme de carrosserie coupé chauffeur, sa vitesse de pointe est de 200 km/h.
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Moteur 8 cylindres en ligne, 125 mm d'alésage et 130 mm de course, 12 763 cm3 (A × C : 125 × 130 mm), 1 arbre à cames en tête 3 soupapes par cylindre, 1 seul carburateur construit par Bugatti spécialement pour la Royale, cylindres en fonte, 2 bougies d'allumage par cylindre, consommation : 60 litres aux 100 km, poids du moteur : 350 kg, la boîte de vitesse est une boîte-pont à 3 rapports, la 2e constituant une prise directe, et la 3e étant une surmultipliée. Le couple du pont est de 16/54, vitesse de pointe : 200 km/h.
Coupé du patron puis Coupé Napoléon, Torpédo en 1926 (carrosserie récupérée sur une Packard). La voiture est aussi connue sous le nom de Coupé du Patron. Coupé fiacre en 1928 (par Ettore Bugatti). Berline de style hippomobile en 1928 (par Ettore Bugatti). Coach en 1929 par Weyman, détruit dans un accident sur la route de Paris à Strasbourg. Ettore Bugatti, alors au volant, s'est endormi en conduisant. Coupé de ville en 1930 par Jean Bugatti, sur un nouveau châssis plus court, surnommé « Coupé du Patron » puis « Coupé Napoléon ».
Si jamais une automobile mérite d’être qualifiée de chef d’œuvre, c’est bien la Bugatti Royale. La mécanique est très impressionnante : le moteur, un 8 cylindres en ligne de près de 13 litres développe 300 chevaux lui permettant d’emmener cet engin de presque trois tonnes à une vitesse de pointe de 200 km/h, en consommant une cinquantaine de litres aux cent ! Une bagatelle au regard du prix de la voiture la plus chère du monde.
Cet exemplaire, dénommé « Coupé Napoléon », était la voiture personnelle d’Ettore Bugatti. Elle reste propriété de l’usine jusqu’à son rachat par Fritz Schlumpf. La carrosserie est réalisée d’après un dessin exécuté par Jean Bugatti, le fils d’Ettore, à l’âge de 20 ans. Elle équipe le premier châssis définitif « Royal » qui reçoit le même numéro (41100) que le châssis prototype de 1927 détruit dans un accident.
Cette voiture de 6 mètres de long possède un équilibre et une fluidité remarquables. Tous les principes esthétiques que Jean Bugatti applique par la suite aux modèles courants de la marque se trouvent déjà réunis sur cet immense coupé, dont l’harmonie des volumes, des lignes tendues et des courbes ne révèlent pas instantanément la taille hors du commun.
Le tracé des ailes avant, réalisées d’une seule pièce, est en soi une trouvaille artistique unique. La dissimulation du cadre du châssis par les joues des ailes avant, l’aspect très dégagé de l’essieu tubulaire poli et les portions transparentes du pavillon du compartiment arrière sont parmi les particularités qui font considérer cette réalisation unique comme la plus belle voiture classique de tous les temps.
La Royale devait être pour Ettore Bugatti le summum, le modèle qui surpasserait en puissance, en qualité et en renommée toute la production de la concurrence. Hélas, cette lourde voiture (2 900 kg) construite pour les rois ne reçut pas l’accueil escompté : six exemplaires seulement furent fabriqués. Cet échec a mis en danger l’entreprise, sauvée de justesse grâce au réemploi des moteurs dans un autorail (visible à la Cité du Train de Mulhouse) considéré comme l’ancêtre du TGV.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Bugatti ", France 1909 - ....
En 1881, naît Ettore Bugatti à Milan. Après l’école, il commence un apprentissage chez Prinetti & Stucchi, un fabricant de bicyclettes.
En 1898, Bugatti monte son premier véhicule à quatre roues pour Prinetti & Stucchi, la Type 1, comme on l’a appelée par la suite.
En 1901, la Bugatti Type 2 obtient une médaille à l’exposition automobile de Milan. Le baron de Dietrich, constructeur de véhicules de Niederbronn, en Alsace, est tellement enthousiasmé qu’il prend Ettore Bugatti sous contrat.
Entre 1902 et 1904, environ 100 automobiles des Types 3, 4 et 5 voient le jour sous le nom de Dietrich-Bugatti.
En 1904, pour Emil Mathis, Bugatti construit une voiture. Il s’agit du prototype pour la Type 6 et la Type 7.
En 1907, Bugatti s’installe à Cologne et produit pour la fabrique de moteurs à gaz Deutz des modèles quatre cylindres. En 1909, il fonde sa propre entreprise à Molsheim, en Alsace.
En 1909, Ettore Bugatti commence à construire des automobiles pour son propre compte.
Au salon automobile de 1910 à Paris, les « Bugatti » connaissent un vif succès.
De l’usine de Molsheim vont sortir au cours des 47 années qui suivent des véhicules équipés de moteurs quatre, huit et seize cylindres.
Son fils, Jean Bugatti (1909-1939) s’avérera lui aussi être un constructeur génial. Pour ce jeune homme à la fois sensible et déterminé, ce n’est pas une tâche aisée que de s’affirmer par rapport au père. Il n’a que 21 ans lorsqu’il commence à dessiner des carrosseries.
Le talent du jeune Jean est idéalement secondé par celui du dessinateur Joseph Walter. En 1939, la guerre met fin à la production de Molsheim.
Au cours des années qui précèdent et qui suivent la mort d’Ettore, survenue en 1947, ont lieu de timides tentatives de reprendre la production, mais en raison du décès prématuré de Jean, il manque à l’usine un dirigeant et, surtout, un esprit créatif.
En 1956, la tentative de come-back avec une voiture de course de Type 251 échoue. En tout, ce sont 7 950 Bugatti (de la Type 13 à la Type 101) qui auront quitté l’usine de Molsheim.
En 1991, le courtier en finances tyrolien Romano Artioli fait renaître la marque. À Modène (Italie), on construit l’EB 110, qui est alors la voiture de sport la plus rapide du monde (352 km/h).
En 1993 est montré pour la première fois au salon de Genève le prototype de recherche EB 112, une limousine avec un moteur douze cylindres de 6 litres et 460 chevaux.
En 1995, l’entreprise d’Artioli fait faillite. En quatre ans, 139 véhicules ont été construits.
En 1998 le groupe allemand Volkswagen AG rachète la marque Bugatti et demande au célèbre designer italien Giorgetto Giugiaro de la société Turinoise Italia Design de produire deux prototypes inspirés de la Bugatti EB 112.
En 2000 la société Bugatti Automobiles SAS, basée à Dorlisheim lance le projet de la Bugatti Veyron, moteur 16 cylindres en W, 1001 chevaux, 408.47 km/h, boite 7 rapports à commande séquentielle, pneumatiques de 20 pouces au prix de 1 000 000 euros hors taxes (soit 1 196 000 euros TTC).
En 2003 Thomas Bscher succède à Karl-Heinz Neumann à la tête de l'entreprise.
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